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Libération

Trierweiler : des ministres tiquent sur l’affaire du tweet

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Si personne ne condamne la première dame officiellement, les rancœurs existent.
publié le 13 juin 2012 à 22h36

A quatre jours des législatives, l'affaire «tweetweiler» provoque une crise d'urticaire chez pas mal de ministres. Vingt-quatre sont en campagne et deux ou trois en position difficile. «Tout ça va nous péter la fin des législatives», dénonce un ministre. Officiellement, chacun est resté sur la ligne élyséenne : soutien «clair et sans ambiguïté» à Ségolène Royal. Avec un numéro de contorsionniste pour condamner le soutien de Valérie Trierweiler à son tombeur potentiel, Olivier Falorni, tout en ménageant la compagne du Président.

Le Premier ministre a estimé que la première dame devait apprendre à rester sur sa réserve : «C'est un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver. […] Chacun doit être à sa place», a estimé Jean-Marc Ayrault sur la chaîne LCP. A la sortie du Conseil des ministres, Christiane Taubira, la garde des Sceaux, a expliqué soutenir absolument et «sans réserve» Ségolène Royal. «C'est un positionnement privé […] qui n'empêche pas le fait que le Parti socialiste soutienne la candidature de Ségolène Royal», a affirmé Marisol Touraine. «Je ne crois pas qu'elle ait cherché à contredire le Président… a osé la ministre des Affaires sociales. J'imagine qu'elle réfléchira à la façon dont elle entend s'exprimer» à l'avenir.

Najat Vallaud-Belkacem, la ministre déléguée aux Droits des femmes, s'est montrée compréhensive pour la journaliste de Paris Match : «La réalité, c'e