Ségolène Royal a estimé jeudi qu'elle aurait du être opposée au second tour des législatives à la candidate UMP Sally Chadjaa, une «femme courageuse», éliminée suite aux «manœuvres d'appareil», qu'elle attribue aux «gros machos de l'UMP» que sont «Raffarin et Bussereau».
Sally Chadjaa est «une femme courageuse qui a été maltraitée par les gros machos de l'UMP, Raffarin et Bussereau, qui n'ont pas cessé de la dénigrer y compris lors de réunions publiques», a déclaré la candidate PS dans la première circonscription de Charente-Maritime.
Ancien Premier minsitre, Jean-Pierre Raffarin est actuellement sénateur de la Vienne tandis que l'ex-ministre des Transports Dominique Bussereau préside le Conseil général de Charente-Maritime.
«A l'UMP ils ont dit des choses très malveillantes, notamment sur ses origines, c'est insupportable, c'est intolérable, en tant que femme je suis solidaire», a encore déclaré Ségolène Royal à des journalistes, alors qu'elle faisait une pause dans la cafétéria d'un supermarché de La Rochelle.
Ségolène Royal a salué son ancienne adversaire, qui «n'a pas suivi les injonctions de Bussereau en contestant le mot d'ordre de l'UMP», en faveur du vote pour le dissident socialiste Olivier Falorni, auquel un duel fratricide l'oppose pour le second tour.
«Les militants UMP ont été privés de leur candidate, du débat démocratique du deuxième tour à cause d'une manœuvre d'appareil», a-t-elle encore déc