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Ayrault dénonce les critiques sur le budget de deux parlementaires UMP

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Gilles Carrez et Philippe Marini chiffraient à 20 milliards d'euros le coût des premières mesures socialistes. «Mensonge», rétorque le Premier ministre.
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publié le 15 juin 2012 à 12h19

Jean-Marc Ayrault a accusé vendredi les parlementaires UMP Gilles Carrez et Philippe Marini de «tromper les Français» en affirmant que les premières décisions du gouvernement aboutiraient à «20 milliards de dépenses publiques supplémentaires d'ici cinq ans».

Gilles Carrez (UMP), rapporteur général du Budget de l’Assemblée nationale sortante, avait notamment cité le 5 juin la hausse annoncée du Smic, de l’Allocation de rentrée scolaire ou encore la fin de la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Philippe Marini, président de la commission des finances au Sénat, avait lui aussi mis en garde contre la politique budgétaire de la gauche.

«Ils n'ont pas le droit de tromper ainsi les Français», a rétorqué le Premier ministre sur Europe 1. Selon lui, «c'est un mensonge complet car tout ce que nous avons décidé est financé, comme le retour à la retraite à 60 ans» pour certains assurés sociaux.

Jean-Marc Ayrault a rappelé que la loi de finances rectificative qui sera présentée en juillet avait pour objectif de contenir le déficit cette année à 4,5% du PIB, avant 3% en 2013 et le retour à l'équilibre en 2017.

Dans cette loi de finances rectificative, «une seule mesure de dépense supplémentaire va être décidée et va être couverte par des diminutions (de dépenses), c'est les 1 000 postes (supplémentaires) pour la rentrée scolaire, c'est la seule dépense nouvelle qu'il y aura dans cette loi de finances rectificativ