La gauche devrait disposer dimanche, à l’issue du second tour des législatives, de la majorité à l’Assemblée nationale. Dans plus d’une centaine de circonscriptions sur 541 (36 ont été pourvues au premier tour), le score final devrait être serré. Mais au vu des résultats de dimanche dernier, l’hypothèse d’une cohabitation paraît très improbable. Malgré le psychodrame rochelais autour de Ségolène Royal, la dynamique Hollande devrait encore fonctionner.
Quelle majorité pour la gauche ?
Le principal enjeu de ce second tour, c’est le périmètre exact de la majorité parlementaire. Il aura une incidence directe sur la politique des cinq prochaines années. La majorité absolue est à 289, puisque l’Assemblée compte 577 députés. Si le futur groupe socialiste, dont la présidence devrait échoir à Bruno Le Roux, passe ce seuil, le futur gouvernement aura les coudées franches. Trois instituts de sondages (Ifop, OpinionWay, TNS Sofres) prévoient une majorité absolue pour le PS et ses plus proches alliés de gauche. Deux autres (Ipsos et Harris Interactive) n’excluent pas que les socialistes doivent composer avec les écologistes, voire avec le Front de gauche. Sur certains sujets sensibles, comme le nucléaire, cela risque de compliquer la tâche du gouvernement.
Que fera le PS de ses dissidents ?
La victoire attendue des socialistes pourrait être gâchée, dimanche soir, par les dégâts collatéraux provoqués par ses dissidents. Leurs alliés d’Europe Ecologie-les Vert