Menu
Libération

Qu’aurait fait Anne Sinclair ?

Article réservé aux abonnés
publié le 15 juin 2012 à 19h07

Les aventures sentimentales de Nicolas Sarkozy, c'était juste la saison 1. Voici la suite. On voit que l'actuelle première dame de France regrette d'être, au minimum, la deuxième dame de Hollande, chronologiquement parlant. De même qu'on réclame la situation patrimoniale des candidats avant la présidentielle, il faudrait examiner leur situation matrimoniale. Les bourses du président devraient faire l'objet du même contrôle que ses finances. Il faut un président solitaire, ça nous aurait épargné le tweet de Valérie Trierweiler, Cécilia reine du Fouquet's et Mazarine élevée en son château. Si elle est si bienfaisante, pourquoi limiter la castration chimique aux criminels sexuels ? Il faudrait l'appliquer aux présidents pour qu'ils n'aient que la France dans le cœur. Ce qu'on apprend d'elles ne donne en tout cas guère envie de faire une partouze avec François Bisou et ses copines. Valérie Trierweiler ne paraît pas Bérénice incarnée mais François Hollande devrait la jouer un peu plus Titus. Il avait prévenu qu'il serait un «président normal» mais, quand même, il y a des limites. Une certaine hiérarchie s'impose. Dans président normal, il y a aussi président.

Dans un mélange de François Hollande et de Tontons flingueurs, Valérie Trierweiler semble dire à Ségolène Royal : «Moi, présidente, touche pas au perchoir, salope.» A défaut de viser le perchoir, la Première Dame ouvre un large bec. On comprend que cette histoire fasse un tel ramdam : elle est plus facile à