Ségolène Royal, candidate aux législatives en Charente-Maritime, a dénoncé vendredi «des méthodes de voyou» en visant son adversaire, Olivier Falorni, après avoir retrouvé jeudi soir sur la porte de son domicile une affiche de campagne de son rival.
«C'est une intrusion intolérable sur un domicile privé, c'est une menace (...) Tous les habitants et riverains étaient très choqués, parce que ce sont des méthodes de voyou», a réagi Ségolène Royal à son arrivée à la faculté de droit de La Rochelle où elle venait remettre un prix.
Sur la porte de son domicile jeudi soir à La Rochelle se trouvait une affiche de campagne de son rival Olivier Falorni, «Ici c’est Falorni», avait constaté dans la nuit un photographe de l’AFP.
L'équipe de Ségolène Royal a affirmé à ce photographe qu’une main courante serait déposée à la police vendredi matin. La candidate a réaffirmé à la presse dans la matinée qu’elle comptait la déposer.
«Ce sont des méthodes qui ne sont pas acceptables (...). On voit que mon adversaire est prêt à tout pour gagner à n'importe quelle condition. Il va chercher des voix de droite et d'extrême droite, et maintenant il est prêt à tous les gestes, même agressifs», a dénoncé Ségolène Royal.
«Ca veut dire qu'il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il ne faut pas laisser faire ça, il faut que La Rochelle rejette ce type de comportements et ce type de méthodes qui sont brutales, indignes et irrespectueuses», a-t-elle dit.
Interrogée sur l'éven