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Libération
Enquête

L'abstention, seule adversaire du candidat unique

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Dimanche, ils seront quinze candidats - au moins - à ne pas trembler pour leur place. Candidats uniques, ils seront désignés au cours d'élections organisées de la même manière que les autres.
A French citizen (R) casts her vote at a polling station on April 22, 2012, in Henin-Beaumont, northern France, as part of the 2012 French presidential election first round vote. AFP PHOTO PHILIPPE HUGUEN (Photo Philippe Huguen. AFP)
par Marièke Poulat
publié le 16 juin 2012 à 12h51
(mis à jour le 16 juin 2012 à 12h59)

Les électeurs d’une quinzaine de circonscriptions ne trouveront le 17 juin qu’un seul bulletin de vote en raison du retrait d’un des deux candidats en ballottage, ou a défaut de candidat qualifié pour le second tour.

C'est le cas à Douai, où un seul nom sera présenté aux électeurs. «Marc Dolez, le député sortant du Front de Gauche, est arrivé premier avec plus de 12 000 voix», détaille Ludovic Drouhard, responsable du service des élections de la ville située dans la 17e circonscription du Nord. «Monique Amghar, du PS, arrivée seconde, était la seule candidate à être habilitée à se maintenir au second tour, mais elle s'est retirée en sa faveur», explique-t-il.

Le code électoral prévoit en effet que les deux candidats arrivés en tête au premier tour soient qualifiés automatiquement pour le second. Les rejoignent ceux qui ont obtenu au moins 12,5% des inscrits, d'où des triangulaires dans certaines circonscriptions. Cependant, si l'un des deux candidats arrivés en tête se retire, et qu'aucun autre n'a franchi la barre des 12,5%, un candidat peut se retrouver seul en lice.

Cette année, ces candidats uniques seront quinze. Dont quatorze à gauche. La tradition – et les accords politiques – veulent que les can