Les bureaux de vote de métropole ont ouvert dimanche à 08H00 pour le second tour des élections législatives, où 43,15 millions de Français sont appelés aux urnes afin de désigner 541 députés sur 577, trente-six sièges ayant été attribués dès le premier tour le 10 juin.
Six semaines après l'élection de François Hollande à la présidence de la République et une semaine après une nette avance de la gauche au premier tour, le principal enjeu du scrutin tient à la question de savoir si le PS obtiendra la majorité absolue à l’Assemblée nationale, qui est de 289 sièges.
Sur les 36 députés élus au premier tour dimanche dernier, 25 sont de gauche, et 11 de droite. L’ensemble de la gauche (PS, EELV et Front de gauche) avait totalisé 46,7% des voix, contre 34,1% des voix pour la droite (l’UMP et ses alliés) et 13,6% pour le Front national.
Trois instituts de sondages sur cinq prévoient une majorité absolue pour le PS et ses plus proches alliés de gauche (PRG, divers gauche). Si cette hypothèse s’avérait, le chef de l’Etat et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, auraient les coudées franches, au sortir des législatives, pour mener les réformes qu’ils souhaitent.
A côté des duels traditionnels, le scrutin donne lieu à 34 triangulaires, dont 28 avec la présence de candidats du Front national. Dans une quinzaine de circonscriptions, les électeurs ne peuvent voter que pour un seul candidat, en raison de l’application d’accords de désistement.
Plusieurs personnalités engagent leur avenir pol