Apeine élus et déjà dans l'Hémicycle. Dès le mardi 26 juin, 15 heures, les 577 députés sont convoqués pour l'ouverture de la XIVe législature de l'Assemblée nationale. Elle débutera par l'élection du nouveau (ou nouvelle) président(e), avant la constitution des groupes parlementaires. Suivront, le lendemain, la désignation du bureau de l'Assemblée et la composition des huit commissions permanentes. Mais pas question, ensuite, de partir en vacances : le président de la République devrait convoquer une session extraordinaire, sans doute jusqu'au 3 août, afin d'étudier les premiers projets de loi. Tour d'horizon des textes examinés dès cet été, en plus de celui sur le harcèlement sexuel, seul projet pour l'instant officiellement au programme.
Finances publiques
C’est l’urgence numéro 1 du gouvernement : redresser au plus vite les comptes publics, au moment où l’évolution «spontanée» du déficit 2012, en raison d’une croissance du PIB plus faible que prévue, dérive dangereusement vers les 5%, selon le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici. Et éloigne donc de l’objectif initial de 4,5%(contre 5,2% fin 2011). Reste que juillet devrait être essentiellement consacré au volet recettes, la partie économies étant renvoyée au débat budgétaire de l’automne.
Concrètement, une fois connu l'audit de la Cour des comptes (fin juin ou début juillet), l'exécutif sera en mesure de dévoiler les contours d'un collectif budgétaire destiné «à corriger les erreurs de no