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Libération

La semaine d’hyperprésident de François Hollande

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Entre le G20 mexicain, aujourd’hui, et une réunion européenne à Rome, vendredi, le chef de l’Etat devra aussi négocier le remaniement gouvernemental.
François Hollande aux Invalides, à Paris, le 14 juin 2012 (Photo Fred Dufour. AFP)
publié le 18 juin 2012 à 0h26

Décidément, les questions internationales auront imposé un agenda de fer aux premiers jours du quinquennat de François Hollande. Au lendemain de son élection, il avait dû immédiatement s'envoler pour un G8 aux Etats-Unis et un sommet de l'Otan. Cette fois, il a à peine le temps de contempler sa majorité, tout juste sortie des urnes, qu'il doit se rendre au Mexique pour participer à un G20 (lire page 27). Le nouveau gouvernement attendra donc un peu.

Ce matin, après une cérémonie au mont Valérien, dans les Hauts-de-Seine, il s'envole pour Los Cabos, à la pointe de la basse Californie mexicaine, sur la côte Pacifique. Il y restera jusqu'à demain après-midi. Puis il fera un stop à Rio, sur le chemin du retour, pour assister à la conférence des Nations unies sur le développement durable. Si bien que le chef de l'Etat ne remettra pas les pieds sur le sol français avant jeudi matin. Et comme le lendemain, vendredi, François Hollande repart à Rome pour assister à une réunion entre les quatre grands de la zone euro (Italie, Espagne, France et Allemagne) visant à préparer le sommet de Bruxelles des 28 et 29 juin, le remaniement sera communiqué très certainement jeudi. Une tradition républicaine veut en effet que la composition d'un gouvernement ne soit pas annoncée en l'absence sur le sol français du président de la République. Il est donc fort probable que la composition du nouveau gouvernement sera négociée depuis le Mexique. Ce qui n'est pas un problème, puisqu'il devrait