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Froidement reçu à l'Assemblée, Falorni veut y siéger à gauche

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Alors que plusieurs ténors du PS ont refusé que le dissident ayant battu Ségolène Royal fasse partie du groupe parlementaire, ce dernier a redit sa volonté de soutenir la majorité.
Olivier Falorni, French Socialist Party candidate who maintains his candidature for the second-round legislative elections, arrives to visit a polling station in Nieul-sur-Mer, near La Rochelle, as France goes to the polls in the run-off legislative elections June 17, 2012. REUTERS/Gonzalo Fuentes (FRANCE - Tags: POLITICS ELECTIONS) (REUTERS)
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publié le 19 juin 2012 à 15h34

Olivier Falorni, «tombeur» de Ségolène Royal à La Rochelle, a déclaré mardi en arrivant à l'Assemblée nationale qu'il «siégerait à gauche» pour soutenir l'action de François Hollande, rappelant les liens anciens qui l'unissent au chef de l'Etat.

«Je suis un homme de gauche, je siégerai sur les bancs de la gauche. Je défendrai la majorité présidentielle et l'action du chef de l'Etat, que je connais bien et que j'accompagne depuis longtemps dans son parcours politique», a-t-il déclaré en arrivant au Palais-Bourbon, accueilli par les journalistes et huissiers, mais aucun autre parlementaire.

«Je l'ai accompagné dans son long chemin vers l'Elysée, à une époque où nous n'étions pas nombreux et où on l'appelait "Monsieur 3%"», a-t-il dit, refusant de répondre à une question sur un éventuel message de soutien de Valérie Trierweiler.

«Je voterai pour un président ou une présidente de l'Assemblée nationale que je souhaite socialiste», a dit le tombeur de Ségolène Royal, qui visait le «perchoir» en cas d'élection. «Je ne suis pas candidat», a ajouté l'élu exclu du PS.

«Je ne suis pas dans la provocation. Je ne souhaite pas mettre en difficulté mes amis socialistes», a-t-il dit, écartant sa présence à la réunion d'accueil des nouveaux députés socialistes qui avait lieu au moment de son arrivée.

«Je ne me laisse jamais impressionner, je sais exister par moi-même et par l'action que je vais mener en tant que parlementaire», a-t-il