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Libération
Récit

Pas de sanction après l'embargo brisé par Royal

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Les médias ayant diffusé dimanche avant 20 heures les propos de Ségolène Royal sur sa défaite ne seront pas punis par le CSA. Le parquet de Paris pourrait montrer la même bienveillance envers l'ex-candidate.
Ségolène Royal annonce sa défaite à La Rochelle, le 17 juin 2012. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
par Mélodie Bouchaud
publié le 19 juin 2012 à 13h56

Le CSA ne sanctionnera pas les chaînes qui ont diffusé dimanche avant 20 heures la déclaration de Ségolène Royal où elle annonçait sa défaite au deuxième tour des législatives, «en raison des circonstances particulières et notamment l'heure de diffusion de l'allocution de Mme Royal et du fait que le scrutin était clos dans la circonscription concernée», a annoncé l'institution mardi midi en précisant que «cette tolérance ne saurait avoir valeur de précédent pour les prochaines consultations électorales».

C'est la fin d'un mini-suspense qui débute dimanche à 19h50, par une scène inhabituelle. Les chaînes de télévision meublent, redonnant en boucle les résultats de l'abstention, les seuls qu'ils peuvent divulguer avant 20 heures. Quatrième soirée électorale en deux mois, téléspectateurs et journalistes sont habitués à ce rituel, quand soudain David Pujadas annonce: «Ségolène Royal s'apprête à faire une déclaration. Impossible pour nous de vous donner les résultats, mais on va écouter.»

Accompagnée du maire de La Rochelle, Maxime Bono, la candidate malheureuse annonce la victoire de son adversaire, Olivier Falorni: «Le candidat qui vient d'être élu avec le soutien de l'UMP a permis à la droite de réussir son tir de barrage contre la candidate de la gauche et ce soir c'est en effet un député de droite qui est élu.»

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