Candidats déclarés à la présidence de l’Assemblée nationale, les socialistes Jean Glavany et Claude Bartolone font campagne mardi dans la Cour d’honneur du Palais-Bourbon, ne se privant pas de tacler Elisabeth Guigou, qui a déclaré son intérêt pour le poste.
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Questionné sur l'éventualité qu'il y ait une femme au perchoir, Jean Glavany explique que c'est «l'adéquation d'un homme pour le poste» qui compte, et que «cela ne se mesure pas à la longueur des cheveux ou de la jupe»... «Je suis le candidat de la France dans toute sa diversité».
L'association «Osez le féminisme !» a réagi vivement aux propos de Jean Glavany, relevant «qu'il n'aurait jamais dit ça pour un homme, en parlant de la longueur de sa cravate». «C'est encore un exemple de sexisme ordinaire», a affirmé Thalia Breton, porte-parole de l'association, ajoutant que ce serait «un beau symbole d'avoir une femme» au perchoir.
Très amène envers son ami «Claude», «un très bon candidat», Jean Glavany dit «mener son chemin». «Je ne suis pas là pour faire un petit tour», affirme bien fort Claude Bartolone, député de Seine-Saint-Denis, visiblement déterminé. Il redit, comme il l'a fait un peu plus tôt sur les ondes radio, q