Après la défaite de Ségolène Royal à qui le poste de présidente de l'Assemblée nationale semblait destiné, les candidats socialistes se bousculent: Claude Bartolone et Jean Glavany ont annoncé lundi leur candidature pendant qu'Elisabeth Guigou faisait part de sa «disponibilité» avant de confirmer mardi qu'elle était «prête» . Un temps pressentie, Marylise Lebranchu a dit préférer rester au gouvernement, et Laurence Dumont, vice-présidente de l'Assemblée sortante depuis octobre, s'est rangée ce mercredi derrière la candidature de Guigou.
Aucune femme n'a accédé à ce poste depuis 1958. L'Elysée et Matignon ont déclaré qu'ils verraient bien une femme au perchoir, et si possible jeune. Désavouant du même coup Jean Glavany qui ne s'est pas privé d'assurer mardi que c'est «l'adéquation d'un homme pour le poste» qui compte et que cela «ne se mesure pas à la longueur des cheveux ou de la jupe». Dans l'attente de l'élection jeudi, trois raisons pour expliquer pourquoi le perchoir les fait autant saliver.
Un titre prestigieux
Le vote qui scellera leur sort aura lieu jeudi, lors de la première séance de l'Assemblée qui