Elisabeth Guigou, qui veut devenir la première femme à présider l’Assemblée nationale, affrontera jeudi Claude Bartolone, Jean Glavany et un candidat de dernière minute, Daniel Vaillant, un proche de François Hollande, lors de la désignation par les députés PS du candidat au perchoir.
Celui ou celle qui sera désignée portera les couleurs socialistes lors de l'élection du président de l’Assemblée mardi prochain, avec la certitude d'être élue par la majorité de gauche.
De «disponible» lundi à «motivée et préparée» mardi, l'ex ministre du gouvernement Jospin, 65 ans, est devenue «candidate» à la candidature mercredi. Elle a expliqué avoir pris sa décision la veille et rencontré «beaucoup d'amis» et «beaucoup de députés».
Petit coup de théâtre, le député de Paris, Daniel Vaillant, 62 ans, a déposé sa candidature juste avant l’heure limite. Ce très proche du chef de l’Etat, dont il a été l’un des mandataires durant sa campagne présidentielle, est également un ami de Bruno Le Roux, autre proche du président Hollande.
En tout cas, l’hypothèse d’une candidature de Marylise Lebranchu, pressée de toute part, et dont l’arrivée semblait faire consensus au sommet de l’Etat et au PS, était bel et bien enterrée mercredi.
Si mercredi à la mi-journée, le match semblait se jouer entre l’ex fabiusien et désormais aubryste Claude Bartolone, 60 ans, et Elisabeth Guigou, connue pour son caractère tranchant autant que pour ses compétences, la candidature de Vaillant