Jean-Louis Borloo, président du nouveau groupe centriste à l'Assemblée nationale, l'UDI, n'a pas exclu vendredi de voter certains textes du gouvernement socialiste, «par exemple sur la politique européenne», même s'il se situe clairement dans l'opposition.
«On est dans l'opposition, c'est clair. Mais, sur un certain nombre de sujets ou d'actions majeurs qu'engagerait la France, par exemple sur la politique européenne à l'égard de l'Espagne, en notre âme et conscience, ça ne me paraît pas exclu. La décision sera collective dans notre groupe», explique à Nice Matin Jean-Louis Borloo, à propos de l'éventuel vote par l'UDI (Union des démocrates et des indépendants) de textes PS.
Le chef du Parti radical a pris la présidence d’un nouveau groupe qui réunit des indépendants, des radicaux et des centristes et pourrait compter une trentaine de membres.
Interrogé sur la situation de François Bayrou, qui a quitté les bancs de l'Assemblée après sa défaite aux législatives dans son fief béarnais, Jean-Louis Borloo estime que le patron du MoDem subit les conséquences d'une erreur stratégique mais qu'il lui conserve sa «sympathie personnelle et son estime».
«Le MoDem était dans un interstice sans avoir un principe d'alliance. Manifestement, cette stratégie a échoué. Aujourd'hui, il faut reprendre le flambeau et reconstruire le centre-droit. C'est ce que je fais», explique l'ex-ministre, qui s'est récemment revendiqué comme le nouveau patron du centr