«Le type qui a eu son récépissé, il peut prendre sur lui ce qu’il veut pour trafiquer. Il ne sera plus contrôlé de la journée. Il aura en quelque sorte son passe de la journée.»
Natalie Kosciusko-Morizet le 13 juin sur BFM TV
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L’UMP a beau être sens dessus dessous, il y a toujours un élément de langage pour mettre tout le monde d’accord. Et en ce moment, c’est le projet du ministère de l’Intérieur d’encadrer les contrôles d’identité - en fournissant un récépissé aux citoyens contrôlés - qui rassemble la famille de l’UMP. Depuis plusieurs semaines, les cadres de l’opposition servent le même argumentaire.
Le 2 juin, sur BFM TV, Claude Guéant commence : «Avec le système qui est proposé par monsieur le Premier ministre, nous aurions par exemple un dealer qui serait contrôlé le matin, qui n'aurait rien sur lui, et qui dans la journée pourrait se livrer à son deal car il ne serait plus susceptible d'être contrôlé.» Xavier Bertrand enchaîne le 6 juin sur BFM TV : «C'est ridicule. Quelqu'un se fait contrôler. Il a son récépissé, et toute la journée, il se dit je n'ai plus besoin d'être contrôlé, j'ai mon récépissé. C'est une folie.» Le 13 juin, c'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui s'y collait, à nouveau sur BFM TV : «Le type qui a eu son récépissé, il peut prendre sur lui ce qu'il veut pour trafiquer. Il ne sera plus contrôlé de la journée. Il aura en quelque sorte son passe de la journée.»
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