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Libération

Borloo : un groupe, avant une recomposition du centre ?

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Les 28 députés du groupe UDI, présidé par le patron du Parti radical, se sont réunis pour la première fois, ce matin, à l'Assemblée. Ils se voient en pilier «modéré et humaniste de l’opposition», selon leur porte-parole Jean-Christophe Lagarde.
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, à l'Assemblée nationale à Paris le 21 février 2012 (Photo Patrick Kovarik. AFP)
publié le 26 juin 2012 à 16h35

La reconstruction du centre droit passe-t-elle par le Palais-Bourbon? Jean-Christophe Lagarde veut le croire même s'il sait son camp «engagé dans une longue marche». Et la création du groupe parlementaire UDI (Union des démocrates et indépendants), qui se réunissait, ce matin à l'Assemblée nationale pour la première fois de la législature, en serait une première étape, estime son porte-parole.

Avec 28 députés - peut-être 30, deux indécis se laissant jusqu'à ce soir pour réfléchir -, le groupe se veut le pilier «modéré et humaniste de l'opposition», à côté de celui «plus à droite de l'UMP, en train de se réorganiser». Les députés du Parti radical valoisien, ceux issus du Nouveau Centre et quelques divers droite comptent pratiquer «une opposition vérité» en donnant éventuellement leur voix lorsque l'action du gouvernement «va dans le bon sens». Premier exemple: Lagarde minimise la hausse du Smic annoncée ce matin, «pas un drame national, à peine un coup d'ongle».

Le président du groupe et patron du Parti radical, Jean-Louis Borloo, se disait, la semaine dernière, prêt à approuver certains textes socialistes, «par exemple sur la politique européenne». De là à voter avec la gauche et à s'affranchir des positions prises par le groupe UMP? Lagarde répond «loyauté [à l