On est début juillet 2017, et Valérie Trierweiler monte à la tribune de l'Assemblée nationale pour présenter le discours de politique générale de son gouvernement. Depuis le perchoir, sa nouvelle amie, Ségolène Royal, la couve du regard.
L'élection à l’Elysée de Thomas Hollande, oui, oui, le «fils de», dans le cadre d’un contrat de génération passé avec son père François, a fait beaucoup pour la paix des familles. Et ce malgré les accusations de népotisme qui n’ont pas manqué de fleurir.
Mais l’attention générale se concentre sur un jeune trentenaire en costume cravate, cheveux gélifiés en hérisson fluo. Tentant de se faire discret mais très conscient des regards attirés, le nouveau ministre des Sports vient se glisser au banc du gouvernement.
Sourire grand angle, il rebondit sur les Adidas flambant neuves qui ont remplacé les Nike d’antan, suite à un tranfert sponsoring doté d’un contrat d’un montant non divulgé que le suspicieux René Dosière, député et agent comptable perpétuel, va se faire un plaisir d’expertiser.
Le minot marseillais revient de loin.
En 2012, voici tout juste un quinquennat, il est traîné plus bas que terre par la France sportive et le monde associatif réunis. Ces braves gens attachées à leurs valeurs traditionalistes comme chien à sa laisse s’offusquent de la liberté d’expression injurieuse du meneur de jeu et de sa suceptibilité irritée devant la critique journalistique.
Une bande de petits cons
En Ukraine, Nasri paie pour un conflit de génération et se prend dans l