Le Modem cherche toujours sa voie. Réuni samedi en conseil national à Paris, les cadres de la formation centriste ont tiré les leçons de leur déroute aux législatives. Car, pour la présidentielle, «le score a été honorable», a réaffirmé François Bayrou.
Première conséquence, le patron du Modem, s'il a décidé de rester président, a indiqué vouloir «prendre du recul» : «C'est bien aussi de visiter le pays du silence. Dans les mois qui viennent, si j'interviens, ce sera sur les sujets essentiels de la vie du pays.»
«Erreur». Le Modem cherche donc à rebondir, et pour y parvenir plusieurs lignes politiques étaient présentées, samedi. L'aile droite du parti, conduite par le sénateur du Pas-de-Calais Jean-Marie Vanlerenberghe, a proposé de nouer des alliances avec les autres composantes centristes et plus particulièrement le groupe Union des démocrates et indépendants (UDI) à l'Assemblée nationale, conduit par Jean-Louis Borloo. «Aujourd'hui, l'espace du centre gauche est occupé par le PS. François Hollande a commis une erreur impardonnable en ne saisissant pas la main tendue de François Bayrou», estime le sénateur centriste.
En face, une partie des troupes du Modem, menée par l’ancien écolo Jean-Luc Bennahamias prône, au contraire, de se positionner clairement dans la majorité présidentielle.
Au final, il y a donc eu un débat «entre ceux qui pensent que pour exercer nos responsabilités, il faut glisser à gauche ; ceux qui estim