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Libération
Récit

Claude Bartolone, premiers pas au Palais

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«Libération» a suivi pendant une semaine le nouveau président de l’Assemblée nationale.
publié le 2 juillet 2012 à 22h26

Dorénavant, les gens le reconnaissent dans le métro. Il a pu s'en apercevoir un matin quand il a quitté place de la République, à Paris, sa voiture officielle coincée dans les embouteillages pour continuer son chemin, des Lilas (Seine-Saint-Denis), où il habite, jusqu'au Palais-Bourbon. Dans son département, dont il est encore pour un mois le président du conseil général, les gens l'interpellent. «Ils sont fiers. C'est dire l'attente, le besoin de reconnaissance.» Aujourd'hui, à 15 heures, Claude Bartolone, 60 ans, s'installera dans son fauteuil de président de l'Assemblée nationale. Depuis le perchoir, «l'enfant de Tunis», comme il se présente, devenu quatrième personnage de l'Etat déclarera ouverte la session extraordinaire de la XIVlégislature, qui débutera par une minute de silence en mémoire d'Olivier Ferrand, député socialiste des Bouches-du-Rhône, décédé ce week-end à 42 ans. «Je sais qu'ils vont regarder tout de suite mon attitude comme président de séance, dit-il. J'ai déjà connu une Assemblée qui secoue, qui remue, il faudra trouver le ton juste sans être un surveillant général.»

Durant une semaine, Libération a suivi, en coulisses, les premiers pas du président de l’Assemblée.

Mardi : «ses Mains Tremblaient»

Place 40 dans l'hémicycle, Claude Bartolone devise aimablement avec François Baroin, un voisin inhabituel. Les députés, assis selon l'ordre alphabétique, vont désigner leur président. Les regards