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Discours de politique générale : Ayrault pris aux mots

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D'«Agir» à «Vérité», l'abécédaire de l'allocution du Premier ministre devant l'Assemblée nationale, mardi.
Le Premier ministre,Jean-Marc Ayrault, devant l'Assemblée nationale, mardi. (Philippe Wojazer. REUTERS)
publié le 3 juillet 2012 à 18h45

Agir (pour réussir). C'est un appel à la mobilisation générale. Oui, il faut «appeler l'ensemble de notre peuple à une mobilisation.» Car «il n'est pas trop tard pour agir» et, bien sûr, «pour réussir». «La situation de notre pays, comme celle de l'Europe, est préoccupante, le redressement prendra du temps. Cela sera difficile. Mais nous réussirons.»

Argent. Surtout, ne pas faire (trop) peur. «Au-dessus de l'argent que l'on gagne, il y a ce sentiment plus grand, plus fort, celui que procurent l'estime et la reconnaissance de ses concitoyens», assure ainsi le Premier ministre. Avant d'ajouter : «Je ne suis pas l'ennemi de l'argent. Mais je ne considère pas les gens auxquels je parle en fonction de leur patrimoine et de leurs revenus»...

Budget. Celui de 2012 «comportait des sous-évaluations de dépenses et des estimations trop optimistes de recettes», comme l'a rappelé la Cour des comptes. Il y avait le redressement productif ? Il y aura «le chemin du redressement budgétaire», martèle Ayrault. Qui passe donc par un collectif budgétaire, première étape de la réforme fiscale. «Il reviendra sur l'allégement incompréhensible de l'ISF et des droits sur les grosses successions, le bouclier fiscal, l'exonération des heures supplémentaires dans les entreprises de plus de 20 salariés qui décourage la création de nouveaux emplois, et mettra à contribution les grandes entre