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Analyse

Copé : l'art de tacler son adversaire sans en avoir l'air

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Le secrétaire général de l'UMP, qui n'a pas encore officialisé sa candidature à la présidence du parti, brosse en creux un portrait peu flatteur de son rival, François Fillon.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et l'ancien Premier ministre, François Fillon, au séminaire de l'UMP à Paris, le 26 mai 2012. (AFP)
publié le 5 juillet 2012 à 18h18

Naturellement, Jean-François Copé n'a pas la tête à la campagne interne à l'UMP, tout à sa tâche de «reconstruction de l'opposition». Il n'est d'ailleurs pas candidat et ne se lancera pas avant fin août, peut-être début septembre. Et il ne s'agira en aucun cas d'une confrontation personnelle face à François Fillon, déjà en lice pour la présidence de l'UMP, puisque tous ont l'ambition d'engager un véritable «débat d'idées». Bien évidemment. Le secrétaire général de l'UMP, dont les ambitions pour le scrutin militant des 18 et 25 novembre ne font aucun doute, a, pourtant, très clairement commencé à se mesurer à l'ancien Premier ministre. L'air de rien. En listant ce qui les distingue. Et en appuyant, au passage, sur les handicaps de son principal rival. Le portrait qu'il en brosse en creux n'est guère flatteur.

«Je ne suis pas sûr de connaître sa ligne»

Copé, tout en se défendant d'être déjà dans la course, se targue de jouer franc jeu. Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, dimanche, il promettait de défendre la ligne d'une droite «républicaine, moderne et déco