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Libération
Récit

Grogne contre l’opération «Solfignon»

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Au sein du PS, l’accord entre Ayrault et Aubry visant à ce qu’il n’y ait qu’une contribution au congrès d’octobre a reçu un accueil très contrasté.
publié le 11 juillet 2012 à 22h16

Drôle de «new deal». L'alliance de circonstance entre Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault en vue du congrès de Toulouse fin octobre a fait des étincelles hier dans les écuries socialistes, surprises en plein bouchonnage avant le début officiel de la course, mercredi prochain. Un texte d'orientation commun du Premier ministre et de la première secrétaire pour soutenir le travail gouvernemental et espérer que le PS continue son boulot de fournisseur d'idées, personne ne pouvait être contre. Mais qu'on exige des ministres et des ténors du PS qu'ils n'en signent qu'un seul, c'est, au choix, «un peu frustrant», «n'importe quoi», «du jamais vu». «Qu'ils m'envoient une lettre pour me dire que je ne peux pas poser mon paraphe au bas du travail d'autres camarades», prévient le député marseillais Patrick Mennucci, proche du ministre de l'Education, Vincent Peillon.

«niche non fiscale».En pleine crise économique et seulement deux mois après l'arrivée de la gauche au pouvoir, «cela paraît compliqué de s'opposer au Premier ministre», concède cependant le rédacteur d'une contribution. Qui parie sur la présentation de textes par les différentes sensibilités - une dizaine - mais sans les signatures de ministres tutélaires amis. «Tout le monde va rentrer à la niche non fiscale», grince un député. A moins que certains ne se paient le luxe de jouer les rebelles (lire ci-contre). «Cela voudrait dire qu'ils seraient dans l