Après la compagne, le fils. François Hollande, allergique à toute allusion à sa vie privée, n'a eu qu'un mois de répit. Hier, dans le Point, son fils aîné, Thomas, s'est lâché sur «l'affaire Tweetweiler», décrivant son père «ahuri» par le tweet de sa compagne en faveur du rival de Ségolène Royal à La Rochelle le 12 juin. «Ça m'a fait de la peine pour mon père», a confié Thomas Hollande, avocat de 27 ans, ça a détruit l'image normale qu'il avait construite.» Il ajoute : «Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant.» Comme son frère et ses deux sœurs, il a décidé de ne plus voir Valérie Trierweiler et rompt le silence réclamé par le Président lui-même. Lors d'un dîner en tête à tête, ce dernier lui aurait demandé de «ne pas alimenter la rumeur». Mais Thomas Hollande semble ne plus supporter la posture de Valérie Trierweiler : «C'est un facteur d'instabilité. Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée.» Hier soir, il a fait machine arrière, reprochant à l'hebdomadaire d'avoir «déformé» ses propos, «tenus lors d'une réunion informelle».
Précautions. Il ne fait cependant qu'exprimer ce que l'entourage du Président pense plus ou moins bas : la First Lady journaliste est une grenade dégoupillée sur la trajectoire «normale» du nouveau chef d'Etat. Le jour du tweet sur Olivier Falorni, un proche de Franço