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PSA : pour Nathalie Arthaud, le gouvernement est «complice car passif»

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Comme l'ex-candidate Lutte ouvrière à la présidentielle, les suppressions de postes chez PSA continuent de faire réagir la classe politique ce vendredi.
Nathalie Arthaud le 6 décembre 2010 (Photo: Jean-Michel Sicot)
par
publié le 13 juillet 2012 à 12h00

L'ancienne candidate Lutte ouvrière à la présidentielle Nathalie Arthaud a estimé ce vendredi sur France 2 que le gouvernement s'est montré «complice» dans l'affaire PSA car il a été «passif».  Elle demande par ailleurs au gouvernement de déclarer «nulles et non avenues» les décisions du groupe.

Cela fait plus d'un an que ce projet de fermeture a été révélé, a été mis sur la table. Et jusqu'au dernier moment, le gouvernement nous a expliqué qu'il n'était pas au courant, qu'il n'y avait que des rumeurs», a-t-elle ajouté.

A lire aussi : l'analyse parue dans Libération ce vendredi, «PSA, les élus locaux dans l'embarras»

Le président de l'Assemblée nationale et du Conseil général de Seine-Saint-Denis

Claude Bartolone

a de son côté déclaré sur France Info que les aides fournies par l’Etat «

auraient été beaucoup plus nécessaires dans le cadre d’un partenariat recherche et développement, dans le cadre d’un partenariat entre les partenaires sociaux, pour savoir ce que va être la voiture du futur

». Selon lui, la prime à la casse notamment a été une «

erreur

» qui a «

coûté très cher».

«Pour le moment, nous sommes totalement passés à côté de cet exercice indispensable», a-t-il déploré, évoquant le «temp