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Libération

A gauche, le Parti socialiste travaille sa short-list

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publié le 16 juillet 2012 à 22h06

Agauche, les législatives ont modifié la donne. En battant Renaud Muselier dans un secteur stratégique pour les municipales de 2014, la nouvelle ministre Marie-Arlette Carlotti s'est imposée, sans dire un mot, parmi les candidats naturels à l'hôtel de ville. «En a-t-elle réellement envie ?» s'interroge Eugène Caselli, président socialiste de la communauté urbaine de Marseille. Le collaborateur d'un parlementaire de droite, fin connaisseur de la vie politique marseillaise, résume l'impression générale : «Dès qu'elle a été nommée ministre elle y a pensé. Dans cette ville, ils rêvent tous de cela. Etre maire de Marseille, c'est le plus beau mandat pour un Marseillais.»

Viril. Patrick Mennucci en rêve depuis tout petit, mais le nouveau député reste très isolé, du moins localement, dans son parti. Il en a encore eu l'illustration juste après les législatives, lorsqu'il a voulu entraîner ses camarades dans un vote contre un projet d'hôtel en bord de mer, lors d'un conseil municipal. Le maire (UMP) Jean-Claude Gaudin a demandé un vote à bulletin secret et le remuant Mennucci a été mis en minorité, une partie de la gauche votant avec la droite. Désormais il attend la primaire qui lui permettrait de convaincre directement les Marseillais, sans passer par la case PS. Eugène Caselli, qui s'est déclaré très tôt pour ne pas le laisser s'installer dans le rôle du candidat naturel, n'est pas contre. «A condition, prévient-il, que Marseille ne