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A l'Assemblée, les heures sup font chauffer le débat

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L'examen du collectif budgétaire a démarré ce lundi sur un report de la fiscalisation des heures supplémentaires à l'été, et non au 1er janvier.
Les ministres Jérôme Cahuzac et Pierre Moscovici avec le président de la Commission des finances Gilles Carrez, le 4 juillet. (Photo Jacky Naegelen. Reuters)
publié le 16 juillet 2012 à 20h38

Un petit pas en arrière pour le gouvernement socialiste. Ce dernier s'était promis de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires instaurée par Nicolas Sarkozy, à compter du 1er janvier 2012. Et si les flots de critiques provenant de la droite n’ont pas totalement entamé la volonté des socialistes, le rapporteur général de la commission des finances, Christian Eckert, s’est résolu à plaider en faveur d’une suppression seulement à partir de cet été. Matignon a fait savoir peu après ses faveurs pour la date du 1er août.

« Crédibilité! » ou la méthode Coué

C'est dans un hémicycle clairsemé – plus à droite qu'à gauche-  qu'a débuté le débat sur le projet de loi de finances rectificatives. Les ministres Pierre Moscovici (Economie), Jérôme Cahuzac (Budget) et Marisol Touraine (Affaires sociales) ont ouvert la discussion. Ils se sont succédés à la tribune, faisant face à une assemblée tantôt apathique, tantôt chahutante, le tout ponctué de quelques emballements sonores de l'UMP Patrick Balkany. Les ministres ont mis en avant un projet de loi de finance «mesuré», «équilibré» et surtout «financé tant par des réductions de dépenses que par des hausses de prélèvements obligatoires», a lancé Jérôme Cahuzac. Plusieurs mesures ont été mises en avant. Le rétablissement de l'Aide médicale d'Etat gratuite pour les sans-papiers, partic