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Baisse des effectifs, absence d'université d'été : l'austérité frappe l'UMP

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En cause : la baisse des dotations publiques allouées au parti, car celles-ci dépendent du nombre de députés élus. Le parti devra compter avec 10 millions d'euros de moins.
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publié le 16 juillet 2012 à 17h52

L'échec de l’UMP aux élections législatives de juin va contraindre le mouvement à une cure d’austérité pour compenser une baisse de dotation de quelque 10 millions d’euros par an, avec notamment des suppressions de poste et l’absence d’université d'été en 2012.

«Notre dotation va passer de 30,5 millions d'euros (en 2012) à 20,5 millions d'euros (en y intégrant la pénalité pour non-respect de la parité aux législatives). On va perdre en réalité un peu moins de 10 millions d'euros», a expliqué le trésorier de l'UMP, Dominique Dord, candidat à la présidence du parti en novembre prochain.

La dotation publique annuelle des partis politiques dépend du nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives et du nombre de députés élus.

A ce montant vont «s'ajouter quelque 18 millions d'euros provenant pour moitié de la cotisation des militants (le nombre a été arrêté fin juin 2012 à 268 000) et des dons», a précisé Dominique Dord, en soulignant «une certaine stabilité» dans ce deuxième volet de recettes.

«Notre objectif va donc être d'économiser les 10 millions d'euros de dotation publique manquants et j'ai remis à Jean-François Copé (secrétaire général de l'UMP) une note de propositions pour le faire de manière relativement indolore», a indiqué le député de Savoie. Parmi les économies déjà entérinées figure une baisse sensible des effectifs du siège.

«On va passer de 130 (équivalents plein temps) à un peu moins d'une centaine. Mais ce