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Enquête

Marseille 2014, la mairie attise les convoitises

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Avec un PS dopé par les législatives et le dauphin de Gaudin qui jette l’éponge, les ambitions se dévoilent.
publié le 16 juillet 2012 à 22h06

Les élections législatives ont laissé de profondes traces dans le paysage politique marseillais. Et largement rebattu les cartes dans la perspective du scrutin municipal de 2014.

Juste après celui de 2008, le socialiste Jean-Noël Guérini, battu de peu, et l’UMP Renaud Muselier, qui avait permis à la droite de conserver la ville, semblaient emprunter une voie royale. L’avenir et la ville semblaient leur tendre les bras. Quatre ans plus tard, tout a changé.

Après la victoire surprise de la gauche à la communauté urbaine en 2008, les lettres de dénonciations sont arrivées sur le bureau du procureur, provoquant le début d’une instruction qui a mis Jean-Noël Guérini sur la touche. Puis les législatives de juin se sont chargées d’écarter Renaud Muselier. Son affrontement avec la ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti ressemble à la rencontre, frontale, entre deux plaques tectoniques. Elle a provoqué un vrai séisme à Marseille.

Battu, Renaud Muselier a annoncé qu'il se retirait, au moins provisoirement, de la vie politique locale (lire «A droite, on ne fait rien en attendant Gaudin»).Fera-t-il comme Nicolas Sarkozy, dont il est resté proche, après l'échec cuisant des européennes de 1999 ? Une retraite le temps de rebondir ? Pour l'heure, son départ éclaircit la situation à droite sans la simplifier pour autant. Mais ce n'est gu