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Estrosi condamne un budget marqué par «l'antisarkozisme»

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Le maire UMP de Nice réagissait à l'abandon de la TVA sociale et à l'exonération de charges sur les heures supplémentaires.
Christian Estrosi. (Photo Charles Platiau. Reuters)
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publié le 17 juillet 2012 à 0h27

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a fustigé lundi un budget rectificatif 2012 motivé par le seul «antisarkozysme», lors d'un réquisitoire à la tribune de l'Assemblée nationale coupé par la présidente de séance pour dépassement du temps de parole.

«Votre ligne de conduite n'est que de l'antisarkozysme» alors que «Nicolas Sarkozy a été un grand chef d'Etat», a lancé au gouvernement Christian Estrosi qui défendait une motion de rejet UMP contre le projet de loi de Finances rectificative, repoussée sans surprise par la majorité de gauche de l'Assemblée.

Critiquant toutes les mesures du collectif budgétaire qui abrogent des mesures prises sous le quinquennat précédent -TVA sociale et heures supplémentaires notamment-, il a lancé à la majorité: «Vous n'aimez pas la France qui souffre, qui se tait, vous servez les intérêts de ceux qui crient le plus fort».

Evoquant la fermeture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, M. Estrosi a déclaré que «c'est sous la présidence de François Hollande que pour la deuxième fois, on ferme une entreprise automobile dans ce pays», après Renault-Billancourt en 1992. «Oui, Monsieur Hollande, vous dites que c'est inacceptable, mais vous faites quoi ?», s'est-il exclamé.

La présidente de séance, la socialiste Sandrine Mazetier, estimant que Christian Estrosi avait dépassé de dix minutes son temps de parole, lui a finalement coupé le micro, ce qui a suscité les protestations du chef de file des déput