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Interview

«Il faut changer le mode de fonctionnement rouillé du PS»

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Gaëtan Gorce et Juliette Méadel, candidats à la tête du PS, présentent ce mardi une contribution pour plus de «parité», de «transparence» et de «rénovation» chez les socialistes.
Pour Jérémy, cadre territorial à Lille, «le PS est en train de crever, parce qu’il ne se renouvelle pas» . (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 17 juillet 2012 à 9h53

Sous le slogan «Dessine-moi un parti», Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre et Juliette Méadel, conseillère du XIVe arrondissement de Paris, présentent ce mardi leur contribution générale qu'ils défendront mercredi lors du conseil national du PS, prélude au congrès socialiste organisé à Toulouse du 26 au 28 octobre. Originalité de cette candidature? Gorce et Méadel proposent une codirection paritaire du parti désormais majoritaire.

Pourquoi cette candidature à deux?

Gaëtan Gorce. C'est dans la continuité de nos engagements pour plus d'ouverture, de démocratisation et de nouveauté au sein du Parti socialiste. Dans la continuité du succès de la primaire, nous voulons faire passer le PS à une nouvelle époque. Que notre formation garde cette longueur d'avance.

Juliette Méadel. Nous voulons sortir ce parti de la personnalisation de la vie politique. C'est une démarche innovante, qui oblige le PS à se rassembler autrement qu'autour de chefs de bandes dans la gestion de leurs courants. Il faut changer le mode de fonctionnement rouillé de ce parti.

Mais la «co-direction» n’est même pas prévue dans les statuts!

G.G. Peu importe! Ce qui compte, avec cette idée de tandem, c'est de faire comprendre que le PS doit être dirigé différemment. Il ne faut plus être à la recherche du grand leader charismatique mais d'animateurs ouverts sur la société.

Quel message comptez-vous porter au prochain congrès?