Le chef des députés UMP Christian Jacob s'est démarqué mardi de la décision de Roselyne Bachelot de participer à la commission sur la rénovation de la vie publique présidée par Lionel Jospin, en affirmant que l'ancienne ministre «ne représente en aucun cas le groupe ni le parti» UMP.
Roselyne Bachelot a agi «en son nom propre, elle ne représente en aucun cas le groupe pas plus qu'elle ne représente le parti. Elle a décidé de faire partie de cette commission, c'est son problème personnel», a déclaré à la presse Christian Jacob.
Selon un participant à la réunion hebdomadaire du groupe, le député Philippe Meunier a critiqué «le coming out socialiste» de Roselyne Bachelot.
Celle-ci a brocardé de son côté, mardi sur i>TELE «les réactions claniques» à sa décision.
Pour le président du groupe UMP à l'Assemblée, la formation de cette commission décidée par le président François Hollande constitue «une attaque en règle contre les élus». «Je ne supporte pas cette suspicion sur les élus et cet antiparlementarisme», a lancé Christian Jacob en jugeant «choquant» la dénomination de cette instance que l'ex-Premier ministre PS Lionel Jospin a été chargé de présider.
«Faire revenir Lionel Jospin comme symbole de la modernité...», a-t-il raillé.
Le responsable UMP a indiqué que le groupe avait décidé de mettre en place «dès la rentrée une contre-commission pour travailler» sur «la réforme territoriale, les modes de