Une petite quarantaine de députés, essentiellement des nouveaux élus socialistes et écologistes, n’ont pas eu le temps d’appuyer sur le bouton pour voter la suppression de la TVA sociale dans le budget rectificatif 2012, surpris par la rapidité du scrutin.
Peu avant 20h mardi, les députés étaient appelés à voter, non à main levée, mais par scrutin public électronique. Mais, comme il est d’usage à l’Assemblée et ce qu’ils ne savaient apparemment pas, ils n’ont que quelques fractions de secondes pour appuyer sur le bouton et faire leur choix.
Le vice-président PS, Christophe Sirugue, qui présidait les débats, s'est excusé de ne pas avoir prévenu ses collègues de la rapidité du vote. «Il s'agissait du premier scrutin public, ce que j'ai oublié. Je présente mes excuses à mes nouveaux collègues qui n'ont pas eu le temps de voter», a-t-il dit.
Christian Paul (PS) a insisté sur le fait que le vote était «net» et «sans bavure» après qu'Hervé Mariton (UMP) eut souligné «l'extrême gêne de la majorité» sur le sujet de la TVA. «Bien essayé M. Mariton, il n'y a aucun doute sur le sens du vote», a renchéri M. Sirugue.
109 suffrages ont été exprimés, dont 61 pour et 48 contre.
38 députés ont ensuite fait savoir aux services de l'Assemblée qu'ils avaient souhaité voter «pour» la suppression de cette mesure. Des députés écologistes, comme Laurence Abeille, Denis Baupin, Eva Sas ont manqué le vote. Quelques rares anciens élus se sont fait prend