La rafle du Vélodrome d'Hiver (Vél d'Hiv) a été organisée les 16 et 17 juillet 1942 à Paris par le régime de Vichy. Pendant deux jours, la police française, dirigée par René Bousquet, arrête 13 152 Juifs - dont 4 115 enfants - et les garde en rétention au Vélodrome d'Hiver, situé quai de Grenelle, dans le XVe arrondissement. Ils seront ensuite transférés vers les camps de transit de Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. La quasi-totalité des personnes raflées seront déportées et tuées au camp d'extermination d'Auschwitz. Cette rafle, la plus importante effectuée en France, visait les Juifs étrangers réfugiés et leurs enfants.
Les historiens ont mis en évidence le fait que les autorités françaises, sous l’égide de Louis Darquier de Pellepoix, commissaire général aux questions juives, ont été bien au-delà de ce que demandaient les Allemands. Quelques rares policiers français ont prévenu des familles juives de l’imminence de l’opération.
Expositions
Plusieurs expositions parisiennes reviennent sur l’extermination des Juifs par le régime nazi. Parmi elles :
-«C’étaient des enfants», à l’Hôtel de Ville, 29, rue de Rivoli, 75004, jusqu’au 27 octobre.
-«Au cœur du génocide, les enfants dans la Shoah, 1933-1945», au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy-l’Asnier, 75004, jusqu’au 30 décembre.
-«La Rafle du Vél d'Hiv», les archives de la police, à la mairie du IIIe arrondissement, 2, rue Eugène-Spuller, 75003, jusqu'au 15 septembre.
«Ce crime a été commis en F