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Libération
Reportage

Fillon: campagne à fond de train contre Copé

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L’ex-Premier ministre s’est rendu lundi dans les Vosges pour rencontrer des militants.
François Fillon avec Laurent Wauquiez et Eric Ciotti, lundi dans les Vosges. (Laurent Troude pour Libération)
publié le 23 juillet 2012 à 21h36

Et s'il perdait ? Détendu, bronzé, au lendemain d'un week-end sportif dans la Sarthe, François Fillon s'étonne que l'on puisse envisager sa défaite dans la compétition qui l'oppose à Jean-François Copé. Tous les sondages ne démontrent-ils pas que les électeurs de droite ont fait de lui leur favori pour la présidence de l'UMP ? Certes, les sympathisants n'auront pas leur mot à dire et ce sont seulement les 264 000 adhérents encartés qui seront appelés à élire leur nouveau chef en novembre prochain. «Mais ce serait un drôle de parti que celui dont les militants ne voteraient pas comme les sympathisants», fait observer l'ex-Premier ministre dans le train qui le mène, vers les Vosges, à la rencontre des militants UMP.

Formel. Sous le regard approbateur de ses compagnons de voyage, Laurent Wauquiez et Eric Ciotti, qui composent avec Valérie Pécresse sa garde rapprochée, Fillon se vexe un peu qu'on évoque la primaire organisée par les verts pour désigner leur candidat à l'élection présidentielle : le préféré des sympathisants, Nicolas Hulot, avait été écrasé par Eva Joly, la protégée des apparatchiks. Il balaie la comparaison : militant «depuis l'âge de 20 ans» dans la famille gaulliste, il ne saurait être comparé à ces amateurs de l'écologie politique. Fillon est formel : il ne peut y avoir de «différence fondamentale» entre le vote des adhérents et le souhait des sympathisants.

C'est pourtant bien sur cette différence que mise Jean-Franç