Jean-François Copé s'est déclaré «surpris» mardi par les déclarations de l'ancien Premier ministre François Fillon, selon lequel l'élection du président de l'UMP à l'automne constituerait «une primaire avant l'heure», dans la perspective de la présidentielle de 2017.
«Cela m'a beaucoup surpris [...] Cette élection [à la présidence de l'UMP] ne vise qu'à une seule chose : donner aux militants de l'UMP le libre choix de celui qui va diriger avec une équipe notre parti durant une période très particulière, qui n'est pas celle de 2017 [mais] celle de 2012 à 2015», a réagi le secrétaire général de l'UMP sur RTL.
Le président de l’UMP sera élu en novembre pour trois ans par les adhérents.
«En clair, a-t-il martelé, [il s'agit de] permettre [...] à notre famille politique de faire une vague bleue aux élections municipales et aux élections régionales et départementales de 2014 pour, d'une certaine façon, répondre à la vague rose qui vient d'avoir lieu.»
Quant au fait que François Fillon se dit persuadé de ne «pas perdre» cette élection à la présidence, Jean-François Copé a répondu : «Les militants vont voter [...] Vous vous souvenez sans doute de cette formule de Philippe Séguin [ancien mentor de François Fillon] aux présidentielles de 1995. On lui disait que le candidat qu'il soutenait à l'époque, Jacques Chirac, n'avait aucune chance et Philippe Séguin avait fait un discours célèbre sur le th