Les ONG environnementales sont sorties plutôt satisfaites mardi de leur entretien avec le Premier ministre visant à préparer la conférence environnementale des 14-15 septembre, même si plusieurs ont regretté une «position attentiste» du gouvernement sur les gaz de schiste.
Jean-Marc Ayrault et la ministre de l’Ecologie Delphine Batho ont reçu à Matignon, durant environ une heure et demi, huit organisations qui avaient participé au Grenelle de l’environnement lors du dernier quinquennat.
Devant les défenseurs de l'environnement, le Premier ministre a confirmé que la fracturation hydraulique, la seule technique permettant à ce jour de rechercher et exploiter des gaz de schiste, «resterait interdite», a indiqué à la presse le directeur général de Greenpeace, Jean-François Julliard.
«Mais il n'a en revanche pas voulu se prononcer sur l'exploration des gaz de schiste» en elle-même, soulignant simplement que ce serait «un des sujets débattus lors de la conférence environnementale», a-t-il ajouté.
D'autres ONG, comme les Amis de la Terre et France Nature Environnement, ont également regretté un manque de clarté dans les positions du gouvernement, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg ayant indiqué récemment qu'il entendait «regarder» ce dossier sensible.
Delphine Batho a rappelé que le gouvernement restait «totale