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NKM : «Ma droite n'est pas conservatrice»

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L'ex-ministre, qui brigue la présidence de l'UMP, dit s'inscrire «dans la filiation de Nicolas Sarkozy».
Nathalie Kosciusko-Morizet à l'Elysée à Paris le 26 janvier 2011. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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publié le 26 juillet 2012 à 10h21

L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'est lancée dans la course à la présidence de l'UMP, a assuré jeudi que son action s'inscrivait dans le cadre d'une droite «pas conservatrice» et susceptible de «casser les codes».

«Je m'inscris clairement dans la filiation de l'action de Nicolas Sarkozy», basée sur des «valeurs de droite, travail, autorité, responsabilité, mais (avec un) esprit de réformes», a-t-elle dit sur France 2.

«Ma droite à moi, elle n’est pas conservatrice, a-t-elle ajouté. On est là pour produire des idées nouvelles, éventuellement aussi (pour) casser les codes, aller à l’encontre de la pensée unique.»

«Je souhaite par exemple que l'on continue à défricher les nouveaux champs comme le numérique, l'écologie. Ca n'a pas toujours été la position des leaders de ma famille politique», a-t-elle poursuivi.

Répétant que l'UMP devait être «sans concession» avec le Parti socialiste et «sans compromission» avec le Front national, Nathalie Kosciusko-Morizet a souhaité que son parti procède à une «décentralisation» et à un «réinvestissement dans les territoires» en prévision des municipales de 2014.

Elle a enfin balayé, légèrement agacée, l'image de «bo-bo» qui lui est accolée, selon le journaliste qui l'interrogeait. «Souvent, ceux qui disent cela et jettent ces anathèmes vivent en plein coeur de Paris et n'ont jamais mis les pieds dans une banlieue comme la mienne»