Les vacances, c'est maintenant. Le Parlement a clôturé mardi un mois de session extraordinaire, essentiellement marquée par l'adoption du collectif budgétaire et de la loi sur le harcèlement. «Tout ça pour ça», a entonné la droite, déplorant la longueur des travaux au regard du peu de textes soumis à l'Assemblée. Plusieurs dossiers, dont la loi de programmation pluriannuelle des finances publiques et la réforme bancaire attendront la rentrée.
Le président du groupe UMP, Christian Jacob, a fustigé «une session extraordinaire gâchée et qui ne répond pas aux préoccupations des Français». L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la présidence de l'UMP, critiquant, elle, des travaux «quasi exclusivement consacrés à défaire ce qui a été fait: défaire, annuler, abroger, casser sans rien construire».
Faire table rase du sarkozysme, enterrer le «travailler plus pour gagner plus», c'était effectivement une des urgences revendiquées par la nouvelle majorité. Exit donc la hausse de la TVA, la défiscalisation des heures supplémentaires, l'allégement de l'ISF, etc. Ce premier collectif budgétaire voté sous l'ère Hollande prévoit une hausse d'impôts de 7,2 milliards d'euros et 1,5 milliard d'économies. «Un véritable matraquage fiscal» d'après Jacob, qui a regretté «l'absence de mesure pour soutenir le pouvoir d'achat des Français et la compétitivité des entreprises». A l'UMP, la consigne était aussi de pointer «le décalag