Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a assuré mardi que le gouvernement n'avait pas l'intention «ni aujourd'hui, ni demain», de recourir à la CSG pour réduire les déficits.
«Pour payer les déficits, nous n'avons pas l'intention, ni aujourd'hui ni demain, d'avoir recours à la CSG», a-t-il déclaré sur i-Télé.
Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, avait annoncé lundi que la hausse de la CSG «ne fait pas partie du programme de la loi de finances initiale» qui sera présenté en septembre.
«La question du recours à la CSG est posée uniquement dans le cadre de la conférence sociale, sur le financement de la protection sociale, pour savoir si on reprend de la CSG pour remplacer des cotisations qui sont payées aujourd'hui, cotisations patronales et salariales, de manière à ce qu'il n'y ait pas d'impact sur le pouvoir d'achat», a déclaré Alain Vidalies.
«C'est une négociation qui est en cours, c'est une question qui est légitime, notamment pour le financement de la branche famille, cette question elle est aujourd'hui entre les mains des partenaires sociaux», a ajouté le ministre.
«Mais (la CSG) n'est pas la seule solution», a-t-il estimé. Parmi les autres voies il a évoqué «une assiette qu'on appellerait une éco taxe ou une taxe carbone à l'entrée de l'Europe