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Cent jours de Hollande : Valls répond aux critiques de l'UMP

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Alors que l'opposition accuse le Président d'avoir mené peu d'actions au début de son mandat, le ministre de l'Intérieur a défendu ce premier trimestre ce mardi.
Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls le 17 mai 2012 à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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publié le 14 août 2012 à 9h52

Les cent premiers jours de François Hollande à la présidence de la République auront été marqués par «l'action» et non par «l'agitation», a assuré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls mercredi sur France Info.

Interrogé sur les critiques de l'opposition, telles celle de l'ancien ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet selon laquelle peu d'actions auraient été menées depuis cent jours, Manuel Valls a jugé qu'il ne fallait «pas confondre l'action de l'Etat, l'action d'un président de la République ou d'un gouvernement avec l'agitation».

Selon Manuel Valls, cette «action» passera aussi par le doublement des centres éducatifs fermés, un des engagements de campagne du candidat François Hollande, alors que la garde des Sceaux Christiane Taubira est plus favorable au milieu ouvert.

«Parmi les solutions» à la violence des mineurs, «il y a les centres éducatifs fermés», a ajouté le ministre de l'Intérieur. Le président «s'était engagé à en doubler le nombre, cette politique sera menée à son terme», a affirmé Manuel Valls.

«Haine antisarkozyste»

«Ce qui me frappe beaucoup c'est que finalement ces 100 jours, ils ont été marqués essentiellement par une certaine forme de haine antisarkoziste... comment faire pour tout défaire...», avait auparavant déclaré sur Europe 1 Jean-François Copé, très probable candidat à la présidence de l'UMP en novembre.

«Sur le plan de l'état d'esprit, c'est vraiment le conservatisme: on refuse toute réforme i