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«Ce n’est pas en cent jours qu’on change le pays, c’est en au moins cinq ans»

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France's Minister for Industrial Recovery and Food Industry, Arnaud Montebourg (R) and Social Affairs and Health Minister, Marisol Touraine (L) sing while holding roses upon their arrival to give speeches on August 19, 2012 in Frangy-en-Bresse, eastern France during the 40th Fete de la Rose (Rose fete), a traditionally socialist event organized few days ahead of the Socialist Party (PS) summer conference. AFP PHOTO / JEFF PACHOUD (AFP)
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publié le 19 août 2012 à 17h57

Arnaud Montebourg et Marisol Touraine ont défendu dimanche lors de la traditionnelle Fête de la Rose les 100 jours de François Hollande - par ailleurs sévèrement épinglés par Jean-Luc Mélenchon - en réclamant «cinq années pleines» pour accomplir le «changement».

Pour la 40e édition de cette fête qui se déroule dans un village bourguignon de 600 âmes, le ministre du Redressement productif, dans son fief, avait invité sa collègue des Affaires sociales.

Arrivés l'un après l'autre aux alentours de midi sous un soleil de plomb, les deux ministres ont placé d'emblée ce rendez-vous sous le signe de la «victoire», après le succès de la présidentielle et des législatives. Le département a d'ailleurs réussi le «grand-chelem», comme en 1981, avec 5 députés PS sur 5.

Ils ont ensuite expliqué être là pour montrer aux militants «le chemin du changement dans lequel nous voulons emmener le pays avec les Français», selon les termes de Montebourg.

«Frangy 2012, c'est le "Frangy du changement"», a-t-il résumé, reprenant partiellement le slogan de campagne de François Hollande «Le changement c'est maintenant».

Décontracté dans son polo bleu-marine, refusant les «M. le ministre» qui les militants lui donnaient - répliquant par un «moi, c'est Arnaud» - M. Montebourg a introduit son invitée, souriante. Elle était aussi venue «parce qu'elle n'est pas assez connue, alors qu'elle a un ministère important», avait-il expliqué à l'AFP ve