Menu
Libération

Les amis de Fillon n’ont pas peur de l’escalade

Article réservé aux abonnés
UMP, le combat des chefsdossier
Droite. Les soutiens du candidat déclaré à la tête de l’UMP ont gravi hier le mont Mézenc, en Haute-Loire.
publié le 19 août 2012 à 20h56

La canicule et la période estivale n'y changeront rien : les candidats, déclarés ou putatifs, à la présidence de l'UMP ou leurs amis ne cessent de s'agiter. Ce matin, Bruno Le Maire, ex-ministre de l'Agriculture, confirme sa candidature dans le Figaro. Et, hier, les supporteurs de François Fillon, officiellement candidat à la succession de Nicolas Sarkozy, ont tenu à dire tout le bien qu'ils pensent de leur champion.

Réunis par l'ex-ministre Laurent Wauquiez dans son département de la Haute-Loire pour une ascension du mont Mézenc, ils ont fait assaut de flatterie : Fillon, «c'est l'homme d'Etat qui, demain, peut nous redonner le goût de la victoire», a lancé le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti. Avant de renchérir à propos des qualités de l'ancien Premier ministre face à son rival, le secrétaire général du parti, Jean-François Copé. Ce dernier a fait savoir, samedi en Corse, qu'il officialisera dimanche prochain, dans les Bouches-du-Rhône, sa candidature à la présidence du parti, un secret de polichinelle.

Cheville. Peu en reste face à Eric Ciotti, Laurent Wauquiez a souligné qu'il fallait désormais «reconstruire l'UMP» : «Et, pour ça, on a besoin de François Fillon.» L'ex-ministre a souligné que son leader «saura diriger l'UMP en la rassemblant, pas de façon clanique».

Rien ne détourne ces fillonistes. Pas même une étude d'opinion. Invitée à commenter un sondage du Journal du dimanche (1) montrant une certaine