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Libération

Hollande, coquillages et com cassée

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Le Président devait «recharger les accus», il a accumulé les coups de chaud. Retour sur deux semaines de vacances à contretemps.
publié le 20 août 2012 à 22h16

Cela allait être des vacances «normales, mais pas ordinaires», avait-il lancé en montant dans le TGV le conduisant à Hyères (Var). Du jeudi 2 août à dimanche dernier, François Hollande avait choisi Brégançon, l'une des résidences officielles de la République, pour ses premières vacances de président. Loin des destinations bling-bling et lointaines, type Wolfeboro (Etats-Unis), chères à Nicolas Sarkozy. Après plus d'un an en campagne et presque 100 jours à l'Elysée, Hollande avait souligné la «nécessité de recharger les accus». Tout en prenant soin de rappeler que, au regard de la crise, «il y a toujours une vigilance».

Peaux de banane. Au programme : bains de foule et photos avec des estivants en maillot, en compagnie de Valérie Trierweiler. Le seul enjeu semblait alors de renouer le contact avec les Français. «En 100 jours, il a vu dix fois Angela Merkel. La seule chose qui l'a surpris, c'est le temps que lui prend l'international», raconte un de ses proches. D'où le besoin de s'afficher, pour peaufiner son image de président tout en proximité.

Difficile de trouver son propre style, entre un Chirac grand-père pépère et un Sarkozy suant à vélo et incapable de décrocher. Telle était toutefois, sur le plan de la communication, la feuille de route estivale du nouveau chef de l’Etat. Comme il le craignait, l’actualité l’a bel et bien rattrapé après seulement quelques jours de répit. Et, à chaque événement, François Hollande n’a