Berlin et Paris ont démenti toute mésentente sur le format de communication choisi pour la rencontre Merkel-Hollande jeudi dans la capitale allemande, après des informations en ce sens d’une source diplomatique française.
Interrogé par l'AFP, l'Elysée a contesté que la communication des deux dirigeants ait fait l'objet d'un différend. «Il s'agit exactement du même schéma que celui du 27 juin lorsque la chancelière allemande avait dîné avec le président», a-t-on déclaré dans l'entourage de François Hollande, insistant: «nous sommes dans le parallélisme des formes».
La décision du format de communication «a été prise d'un commun accord», a affirmé à Berlin un porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert, lors d'une conférence de presse ordinaire, faisant aussi référence à cette rencontre du 27 juin.
La rencontre Merkel-Hollande jeudi à Berlin sera précédée d’une courte déclaration à la presse des dirigeants, comme le veut la chancellerie alors que Paris souhaitait une communication plus élaborée, avait-t-on appris de source diplomatique française.
Le président français François Hollande, «qui ne s'est pas exprimé sur la Grèce depuis longtemps souhaitait communiquer» davantage, avait indiqué cette source à l'AFP. Mais cette différence sur le mode de communication «ne veut pas dire qu'il y a une différence de fond» sur le dossier grec entre Berlin et Paris, avait-t-elle insisté.
Du coup, une rencontre de François Hollande avec des média