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Fillon plaide pour des «réformes radicales»

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Dans un entretien au «Point» à paraître jeudi, l'ex-Premier ministre met en garde contre le risque de voir le pays décliner, sans mesures radicales.
François Fillon, le 9 juillet 2012 à Fleury-les-Aubrais prés d'Orléans (Photo Alain Jocard. AFP)
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publié le 22 août 2012 à 14h03
(mis à jour le 22 août 2012 à 15h05)

Fin des 35 heures par la négociation, indemnisation chômage liée à la formation, fusion départements-régions, le candidat à la présidence de l'UMP François Fillon estime dans le Point à paraître jeudi que l'opposition doit porter un projet avec «des réformes radicales».

«Ce qui m'a déterminé» à briguer la présidence de l'UMP lors du congrès de novembre, «c'est la gravité de la situation, qui appelle au rassemblement le plus large possible des Français autour d'un projet radical de réformes (...) C'est ça ou le déclin», explique l'ancien Premier ministre (2007-2012), qui insiste sur le «déclassement» de la France et de l'Europe.

Sur la suppression des 35 heures, François Fillon estime qu'«il faut maintenant poser la question sans tabou», en donnant «la possibilité de négocier le temps de travail entreprise par entreprise, dans la limite de la législation européenne» qui fixe le maximum à 48 heures, heures supplémentaires incluses.

Autre chantier, «l'augmentation du temps de travail dans les fonctions publiques», avec un «geste sur les salaires». François Fillon juge qu'«il faut poser la question du temps de travail des enseignants, trop faible».

Concernant le coût du travail, François Fillon estime qu'«il faut transférer une partie du financement de la protec