Sur la photo de famille, ils seront tous là, les Amis de Nicolas Sarkozy. Priés de sourire, en l'absence du héros dont ils honoreront la mémoire, et de s'abstenir de toute dispute d'avant congrès. Selon Christian Estrosi, député-maire de Nice et secrétaire général, la rentrée de l'association dans sa ville, aujourd'hui et demain, doit rester «un moment de paix et d'harmonie».

Deux jours de colloques, dîners et meeting, «en toute amitié» dans les jardins de Cimiez, au pied de la villa Matisse. Christian Estrosi, Brice Hortefeux, président de l'association, et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, prendront la parole, tandis que François Fillon, en convalescence après sa fracture de la cheville, doit faire parvenir un message aux 3 000 personnes attendues, militants ou nostalgiques des années Sarkozy.

Si Christian Estrosi a organisé cette réunion «avant tous les autres rendez-vous politiques», c'est, explique-t-il, «pour ne pas interférer dans les débats en cours à l'UMP». L'association des Amis de Nicolas Sarkozy, «plus affective que politique», selon un membre fondateur, n'a «évidemment pas» le but de prendre part à la guerre des chefs de l'UMP. Nicolas Sarkozy lui-même n'a-t-il pas déclaré qu'il se tiendrait à l'écart ? Cela ne l'a pas empêché de recevoir Fillon, Copé, Bertrand, NKM, Le Maire, tous prétendants au congrès de novembre. Pour eux, un sacrement signé Sarkozy vaudrait son pesant de bulletins de vot