Le PCF s’est réjoui jeudi de la mesure en faveur de l’embauche des Roms décidée la veille par le gouvernement, mais souhaite qu’il aille plus loin et arrête notamment les expulsions.
Dans un communiqué, le Parti communiste «se félicite de sentir le souffle d'une volonté affichée de changement». «L'annonce de la suppression de la taxe de 700 euros due par les employeurs pour chaque embauche de Roms est à cet égard une bonne nouvelle».
«Toutefois, l'absence de moratoire sur les expulsions et de remise en cause des contraintes administratives pour accéder à un emploi provoque notre inquiétude. Rien ne serait plus décevant que de voir croître le nombre d'expulsions et de démantèlements de camps sans la mise en place de réelles solutions alternatives», ajoute le texte.
Aussi, le PCF propose «l'adoption immédiate d'un moratoire sur les expulsions, l'arrêt des discriminations au regard du droit du travail» et des «tables rondes départementales associant représentants du gouvernement, élus des collectivités territoriales et associations qui agissent auprès des familles».
«Les Roms ont besoin» non pas d'effets d'annonce «mais d'annonces ayant des effets», selon le PCF, une des deux composantes principales du Front de Gauche.
«Promouvoir l'intégration des Roms dans la société»
De son côté, l’eurodéputé Philippe Juvin, secrétaire national de l’UMP,
(photo AFP)
a pris son mouvement à contre-pied jeudi en estimant que le gouvernement avait
«raison de vouloir améliorer les conditio