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A Châteaurenard, le candidat Copé montre ses muscles

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Entré officiellement en campagne pour la présidence du parti, il s'inscrit dans l'action de Sarkozy et revendique, face à Fillon, son «amitié à part avec les militants».
Jean-Francois Copé à Châteaurenard le 26 août. (GERARD JULIEN / AFP)
publié le 26 août 2012 à 15h39

Le rouleau compresseur Copé est passé sur la pelouse de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). «Copé président!» Des jeunes militants surchauffés s'égosillent à l'arrivée de leur champion, entouré de ses soutiens dont le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. «On est hyper organisés chez Copé, on est des pros!», s'emballe-t-on dans la bande chargée du comité d'accueil.

Le secrétaire général de l'UMP met dix minutes à parvenir jusqu'à l'estrade, acclamé par 2000 de ses partisans montés sur les chaises. Une quadra, les initiales «JFC» peintes en bleu-blanc-rouge sur les joues, le poursuit en criant: «Jean-François, un autographe!» Drapeaux tricolores pour rappeler les meetings de la campagne présidentielle, bande-son punchy et ambiance de stade. L'équipe Copé n'a pas lésiné sur la mise en scène pour son entrée en campagne officielle pour la présidence du parti. Une démonstration de force pour se démarquer de son principal rival, François Fillon, qui s'est lancé début juillet, via un sobrissime tweet annonçant une interview dans le JDD. Et signaler que si l'ex-Premier ministre a la cote auprès des sympathisants UMP dans les sondages, lui a ses réseaux et la ferveur de ses troupes.

Sans suspense, le député-maire de Meaux, au milieu d'un discours de 55 minutes, lance: «Je vous l'annonce aujourd'hui, je suis candidat à la présidence de l'UMP.» Mais Copé, invité à déjeuner par Nicolas Sarkozy au Cap Nègre vendredi, dédie sa «première pe